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L’entrée du fleuve Casamance est difficile à cause
des nombreux hauts-fonds devant son embouchure. Lorsque nous sommes arrivés, le temps
était idéal et tout s’est passé très facilement. Nous ne nous doutions pas des
rouleaux que nous allions rencontrer à la sortie ! Beaucoup de
dauphins, des oiseaux dont beaucoup de petites aigrettes blanches et des noires, des
aigrettes grandes comme des hérons, des hérons goliath, des flamands roses, des cigognes
du Sénégal à la tête jaune, des pygargues, etc, et la forêt tropicale, font de la
Casamance une région magnifique. Et dans les villages, les gens sont très accueillants
– un peu trop, ils ont tellement l’habitude de l’aide des blancs de bonne
volonté qu’ils les attendent avec impatience ! Nous avons visité
M’Lomp (15 km de marche ce jour-là) et son tam-tam, ses cases à étages en pisé et
ses cases à impluvium (construction du toit avec une grande ouverture en son centre pour
récolter l’eau de pluie et la stocker), on nous y a expliqué les grandes lignes de
l’animisme et ses fétiches … Nous sommes allés à Carabane, Nioumoune, Pointe
Saint Georges, Djiromait, Afiniam, Ziguinchor,... des noms exotiques qui font
rêver. Nous avons goûté au vin de palme, dégusté le thé à la menthe (il faut
environ 3 heures), vu la fabrication d’une pirogue dans un tronc de fromager,
assisté à la messe en diola … dégusté des langoustes délicieuses, etc. |
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