Après avoir longtemps navigué sur le lac Léman, nous sommes
partis découvrir l'océan : en Bretagne, aux Anglo-normandes, au sud de l'Angleterre, aux
Iles Scilly et en Irlande ...
Au printemps 2003, nous avons habité à bord de l'Océanite à Cherbourg pour
finir sa préparation en vue du grand départ. Et le premier jour de l'été 2003, nous
sommes partis vers le sud : traversée du Golfe de Gascogne pendant laquelle nous avons
vus de nombreux dauphins, pour arriver à Sada, au fond de la ria de la Corogne. Puis
navigation en Galice jusqu'à la ria d'Arosa avant de traverser sur les Açores à fin
juillet.
Nous sommes restés tout le mois d'août aux Açores, et y serions bien restés
plus longtemps si ce n'étaient les conditions météo qui peuvent se dégrader très vite
en automne.
Début septembre, cap sur l'archipel de Madère. Navigation agréable de 5 jours,
Eole et Neptune sont avec nous. D'abort Porto Santo, puis Madère. C'était à nouveau
l'été.
Fin septembre, petite traversée de 2 jours pour rejoindre les Canaries, Santa
Cruz de Tenerife où nous avons laissé le bateau pendant notre voyage en France.
Novembre, décembre, nous avons profité des possibilités des Canaries pour bien
préparer le bateau pour son périple en Afrique. Pendant les derniers jours de l'année,
nous avons navigué direction le Cap Vert.
Début 2004, nous voilà plus sud que le tropique du Cancer, en Afrique où nous
pensons rester presque toute l'année. Le Cap Vert nous a retenu par son charme sauvage et
sa musique, puis nous sommes allés au Sénégal. Dakar, puis le Saloum où nous avons
passé l'été.
Automne 2004, après avoir fait quelques travaux d'entretien, nous partons au sud
pour visiter la Gambie. Pays long de plusieurs centaines de kilomètres et large de moins
de 35 le long de son fleuve, enclavé dans le Sénégal.
Début 2005, remontée du fleuve Gambie puis du fleuve Casamance. Navigation
calme, beaucoup au moteur, avant la traversée de l'Atlantique pour le Brésil - Rio de
Janeiro que nous avons atteint à mi-avril.
Le Brésil, immense pays où nous nous sentons bien. Les graves problèmes de
violence ne sont pas sensibles quand on vit en bateau et nous décidons d'y rester plus
longtemps que les 6 mois auxquels nous avons droit. Pour ce faire, il faut sortir du pays
avec le bateau, ce que nous faisons en fin d'année : nous longeons la côte sud jusqu'à
l'Uruguay et l'Argentine, que nous atteignons début 2006.
2006 : visite de l'Argentine (en laissant le bateau à Buenos Aires) puis retour
en Uruguay pour les travaux d'entretien annuels et retour au Brésil début août. Le 6
septembre la loi sur l'importation temporaire des bateaux de plaisance change et accorde
jusqu'à 2 ans de présence au Brésil. Nous en sommes ravis et décidons de rester afin
de visiter plus tranquillement ce magnifique pays.